C'était si beau l'an passé...
C’était si beau l’an passé… Ce sentiment d’accomplissement. Limpide.
C’était dans l’idée d’un moment méditatif intense, de ces moments entiers rien qu'à nous.
Pour n’entendre que des souffles dans le silence et rien d’autre.
Pour l’histoire commune avec eux.
Et des images que les éléments ont déposé en nous, au fond, doucement. Sédimentée, durables.
Un changement, une mélodie. Une fluidité qui ne ment pas.
Des mots, des paroles, des liens qui ne se défont pas.
Des quêtes de sens, des signes qui ouvrent des voies.
Tant de merveilles pour nous faire accepter sans doute maintenant autrement que la vie simple, pourtant si difficile, est tout aussi belle. Nous faire accepter les défis, les rythmes singuliers, les luttes, les passages en force, les portes qui s'effondrent. Accepter que les choses changent, se meuvent parfois avec violence. Dans l'illogisme.
Accepter de laisser le temps réparer.
De ne plus chercher, de ne rien remuer.
D'observer. De loin surtout. Pour ne pas couler.
Attendre.
Et c'est ainsi, c'était beau.